samedi 7 janvier 2017

Aïe Aïe Aïe !

Ce cor t’au pied qui te taquine t’encore,
te lance, te pince, te ronge, te grignote.
Non point l’hallux mais l’extérius en sus !
Garde à vous !
Non fourrés mes rangers mon fourrier !

Ah ces talons hauts ! Parfait le galbe du mollet.
Certes, les mecs te matent l’œil en arc,
mais le cal, lui, t’attend sourire en coin.
Tic-tac, tic-tac !
La schlappe et la charentaise en font autant.

Et voilà t-y pas l’hérédité qui s’en mêle !
Oignon, durillon, œil-de-perdrix…
Amusant de les recenser toute une vie.
Un, deux, trois puis quatre !
Plus ceux que tu ne vois pas.

Ce cor t’au pied qui te taquine t’encore,
te mine, te sape, te vrille, te picore.
A la clinique va te mener.
Pin-pon, cric-crac !
Mais crénom d’un cal ! de repousser le bougre !


© Ginval  - Tous droits réservés.

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